système de production agricole fondé sur l'optimisation de la production par rapport à la surface cultivée
requiert des investissements importants et une utilisation accrue d'intrants agricoles (énergie, engrais, pesticides, matériel). Sols et eaux souterraines sont exposés à des dosages massifs d'engrais chimiques et de pesticides qui modifient leur milieu et rendent l’eau non potable. Les pesticides tuent également d'autres espèces que celles qui sont ciblées, notamment les pollinisateurs, et ont un impact sur la santé humaine. Ce type d'agriculture produit beaucoup en très peu de temps.
L'agriculture raisonnée :
prend en compte la protection de l'environnement, la santé et du bien-être de l'animal.
n'interdit pas l'utilisation de produits chimiques à certaines périodes critiques de l'année, afin d'assurer la rentabilité de la production.
L'agriculture biologique :
rotation des cultures pour une utilisation efficace des ressources du sol.
limitation très stricte imposée à l'utilisation d'engrais de synthèse, d'antibiotiques ou autres intrants.
refus des OGM (Organisme Génétiquement Modifié).
utilisation de ressources de la ferme biologique (le fumier comme engrais par exemple).
choix raisonné d'espèces animales et végétales correspondant aux conditions météorologiques locales, et résistantes aux maladies.
élevage en plein air pour les animaux, nourris aux aliments biologiques
La permaculture :
le terme est dérivé de l'anglais "permanent agriculture" (agriculture permanente), et implique des méthodes de culture permettant à la terre de maintenir sa fertilité naturelle.
la permaculture tente d'organiser les systèmes en s'inspirant des écosystèmes naturels, pour qu'ils soient le plus productif, le plus durable possible, avec un impact minimum sur l'environnement.